Se préparer à accueillir un bébé : les enjeux intérieurs

Un nouvel article dans la série des changements intérieurs, et pas des moindres ! L’arrivée d’un bébé est un des changements de vie les plus importants que l’on peut traverser et son impact sur nos espaces intérieurs est bien réel, que ce soit dans le lieu de vie ou dans l’état d’esprit.

Si le sujet vous intéresse, je l’ai abordé plus en profondeur dans un webinaire disponible désormais en replay.  Vous pouvez vous inscrire juste ici pour le recevoir.🐣

Accepter de s'en remettre à la magie de la vie

Attendre un enfant, c’est un miracle en soi. Parce qu’on a beau savoir comment faire, la médecine a beau avoir fait beaucoup de progrès pour aider ceux pour qui c’est plus compliqué, cela reste une des rares choses sur laquelle on n’a pas de contrôle. Parfois ça marche du premier coup, parfois c’est plus long et douloureux, et parfois ça ne fonctionne pas.

Avoir un projet d’enfant c’est accepter de se confronter plus que jamais à l’incertitude de la vie. Et c’est aussi ce qui en fait toute la magie.

Que ce soit le résultat d’une décision murement réfléchie ou un accident, cela reste une surprise. Une heureuse surprise si tout va bien. Un cadeau de la vie.

Mais avoir un enfant, c’est aussi l’exemple même de l’idée qui devient réalité. Pendant les 9 mois de grossesse, ce qui n’était qu’un projet dont on parlait va peu à peu prendre corps pour venir au monde et s’incarner pleinement dans la matière.

On comprend donc déjà qu’il y a une phase de préparation aussi bien psychologique, mentale, émotionnelle autant qu’une phase de préparation plus tangible et matérielle.

Une dimension abstraite mais loin d’être superficielle et une dimension plus concrète qui permet de réaliser que tout cela est bien réel.

Se préparer psychologiquement à l’arrivée d’un bébé

Comme on le disait plus haut, accueillir un enfant dans sa vie commence le plus souvent par une idée. Un projet. A deux dans la plupart des cas.

Sauf cas de bébé « surprise », l’existence du bébé commence de manière immatérielle, à travers des conversations, des échanges, pour être d’accord sur le fait de faire une place à cet enfant dans sa vie.

Les mots précèdent la réalisation, le verbe est créateur.

Avant même ces discussions, il y a aussi une phase de réflexion individuelle. La grande question de savoir si on veut ou non un enfant. Finalement, le bébé commence à exister à partir du moment où on veut un enfant. C’est bien pour cela aussi que si malheureusement cette envie ne parvient pas à se concrétiser, il y a toute une phase de deuil à traverser.  Un deuil d’autant plus difficile que l’idée est restée de l’ordre du fantasme absolu.

Mais revenons-en au cas où par chance (car oui, c’est bien de cela qu’il s’agit, une question de chance finalement), ce projet bébé arrive à se concrétiser.

On franchit une première étape de matérialisation le jour de la découverte de la grossesse.

Pour la femme qui porte l’enfant en particulier, cela devient soudain palpable et cela ne va faire que devenir de plus en plus concret au fil des mois et de la transformation physique associée.

Porter un enfant, c'est accepter de lui faire une place en soi.

Accepter de partager son corps le temps de la grossesse. Supporter tous les changements plus ou moins indésirables qui vont avec.

Pour le père (ou le deuxième parent), il est parfois plus difficile de réaliser la réalité tangible des choses, en particulier dans les premiers mois où il y a peu de signes extérieurs apparents chez la femme enceinte.

Mais dès lors que la grossesse est annoncée, la présence virtuelle de l’enfant va se renforcer à nouveau à travers les discussions. Soudain, les conversations ne tournent plus qu’autour du futur bébé ! Il n’est pas encore né que déjà il prend sa place à sa façon.

Certaines questions prennent une nouvelle importance. Ce qui n’était qu’un sujet secondaire devient d’un coup prioritaire. Rapidement, on va se demander :

  • A-t-on la place pour accueillir ce bébé dans ce foyer ou doit-on envisager de déménager ?
  • Où fera-t-on dormir l’enfant ? Partagera-t-il la chambre des parents ou aura-t-il une pièce dédiée ?
  • Comment s’organiser vis-à-vis de son travail ?
  • Quel système de garde envisager ?

(C’est surprenant de voir comme un des premiers sujets à envisager à peine la grossesse constatée est de savoir comment on va pouvoir faire garder son enfant… la faute aux places en crèches limitées, en particulier dans les grandes agglomérations. Mais un signe aussi de la nécessité d’anticiper le moment de la séparation de son enfant pour retrouver un espace à soi ?)

  • Quelle éducation on souhaite lui apporter ?
  • Quel père ou quelle mère on espère être ?
  • Quel schéma familial on ne veut pas répéter ?

Et j’en passe !!

Autant de questions qui se posent et qui témoignent de la transformation à venir.

Le chemin se fait donc petit à petit dans l’esprit, dans les discussions… et sans tarder, parce que 9 mois, ça passe très vite, la transformation va peu à peu se faire aussi dans l’espace, dans l’habitat.

Le territoire de la maison, jusque là dédié à 100% au couple, va venir se remodeler, être redistribué par l’arrivée du bébé.

Ce qui m’amène au second point de préparation pour accueillir au mieux un enfant : l’aménagement de sa chambre (ou du moins de son espace dédié).

Préparer au mieux la chambre de bébé pour lui offrir un espace dédié

L’aménagement de la chambre de votre futur enfant est une des choses les plus concrètes sur laquelle il me semble important d’impliquer le père, afin de lui permettre de conscientiser de manière plus tangible les changements à venir.

En installant le nécessaire pour recevoir dans les meilleures conditions le bébé, on prend conscience de la place réelle et importante qu’il va prendre dans nos vies.

Parce qu'un enfant, ça prend de la place !

Certains auront la chance d’habiter déjà un appartement ou une maison suffisamment grand.e pour permettre d’allouer une pièce séparée au bébé. Pour d’autres, à défaut de pousser les murs, il va falloir accepter de partager son espace.

Prévoir une chambré dédiée pour le bébé n’est pas anodin. C’est un élément important qui lui permettra par la suite de prendre pleinement sa place en tant que sujet. Au-delà de la fin inéluctable et nécessaire de la phase de fusion avec la mère, attribuer un territoire à votre enfant, c’est lui permettre d’intégrer qu’il existe à part entière.

Alors même si dans les premiers mois vous préfèrerez peut-être passer par une étape intermédiaire de co-dodo (par choix ou par manque d’espace dans votre lieu de vie), il est primordial qu’assez rapidement votre enfant dispose de sa propre chambre (ou du moins de son propre espace séparé du vôtre, potentiellement partagé avec le reste de la fratrie).

Une chambre territoire d'intimité et de sécurité

La chambre, c’est véritablement l’espace cocon, dans lequel on doit pouvoir se sentir en sécurité et libre d’être soi-même. C’est l’espace de l’intimité. Et en parlant d’intimité, c’est aussi pour cela qu’il est préférable de conserver votre chambre rien qu’à vous, comme un sanctuaire dédié à l’intimité du couple.

Créer ce sentiment de sécurité et de bien-être dans la chambre passe par plusieurs éléments à prendre en compte dans l’aménagement de l’espace. Du choix des couleurs, à l’éclairage, en passant par la position du lit, de nombreux paramètres vont influer sur l’atmosphère et le ressenti général.

Des paramètres que je me fais une joie de vous partager ici, dans un webinaire consacré à l’aménagement conscient de son espace intérieur pour accueillir un bébé.

Si vous voulez des conseils pratiques pour faire de la chambre de votre enfant un espace de sécurité où il se sentira parfaitement bien, je vous invite donc à vous inscrire juste ici pour recevoir le replay du webinaire que j’ai animé en Août dernier, sur le sujet ! Et si vous avez des questions ensuite, n’hésitez pas à me les poser par mail en m’écrivant ici.

D’ici là, je vous souhaite beaucoup de douceur pour accueillir ce changement dans vos vies et d’être à l’écoute de vos mouvements intérieurs. Vous avez toutes les réponses à l’intérieur de vous, dès lors que vous leur laissez la place d’exister… ✨

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